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Le carnet d'Intima

Dossier

Le bilan de la Fédé

A l’occasion du lancement de son étude lingerie, la Fédération de la Maille et de la Lingerie nous a dévoilé quelques intéressantes données statistiques sur le marché français.

La lingerie à la peine
Alors que la consommation de prêt-à-porter féminin a augmenté en 2017 pour la première fois depuis près de dix ans (12,7 milliards d’euros, soit +1,2%), le marché de la lingerie féminine, à hauteur de 1,97 milliard d’euros, a enregistré une baisse de -0,7% en valeur (source : Kantar Worldpanel). Le recul de la consommation en valeur est imputable au changement de comportement d'achat des consommateurs. L'arrivée massive des enseignes à bas prix conjuguée à la multiplication des promotions ont instauré des référentiels de prix de plus en plus bas dans l'esprit des consommateurs, engendrant des comportements d'achat plus « opportunistes ».

A l'export, les ventes de lingerie féminine ont également chuté de -3,4% par rapport à l’année précédente, pour atteindre 371,5 millions d’euros. Les principaux pays clients de la France ont toutefois enregistré de bonnes performances : l’Allemagne (+3,5%), la Belgique (+1,8%), l’Italie (+5,1%) et le Royaume-Uni (5,5%). Seules les exportations à destination de l’Espagne ont baissé de -4%. A noter que l'UE reste le principal marché de la France pour la lingerie (72% de PDM).  Dans les pays scandinaves, les ventes ont été multipliées par 2,5 en Norvège par rapport à 2016 ; elles ont reculé de -18,0% en Suède et de -2,9% au Danemark. L’Europe du Nord est un marché phare pour les corsetiers français, particulièrement pour les marques spécialisées dans les grandes tailles. A noter également que la Russie (24ème pays client pour les articles de corseterie) revient avec une progression de +29,7% en 2017, après la crise liée à la dévaluation du rouble, la situation tendue avec l’Ukraine et la baisse du prix du pétrole.
Quatre fois moins important que le marché de la lingerie féminine, le marché du sous-vêtement masculin s’est rétracté de -4,4% en valeur pour atteindre 542,8 millions d’euros en 2017. En revanche, il s’est stabilisé en volume. Sur ce marché fortement concurrentiel et tiré par les prix bas, de nombreuses marques coexistent et de nouvelles continuent de s’y lancer, notamment avec des produits « made in France ». S’ils ont acheté moins, les consommateurs ont été plus nombreux à fréquenter les magasins en 2017 (+2,3%), ce qui démontre l'intérêt croissant des hommes pour leurs sous-vêtements. Pour dynamiser les ventes, les marques misent sur les ventes en lots et sur l’innovation produits. Si le maintien et le confort restent les atouts principaux d’un sous-vêtement, les hommes sont également à la recherche de produits techniques, conçus pour la pratique du sport. Ainsi, les sous-vêtements respirant et les effets « seconde peau » sont très plébiscités

Le balnéaire à la hausse
Grâce au climat favorable de 2017, le marché du balnéaire femme a évolué de +2,7% l'an dernier, pour atteindre 239,4 millions d'euros (vs +8,5% en 2016). Les volumes d'achat se sont également bien maintenus avec une progression de +2,1% en 2017 et plus de 10 millions de pièces vendues.
A l'export, les ventes sont également au beau fixe puisque les exportations ont gagné +16,4% en 2017 pour atteindre 133,7 millions d'euros. Les 5 premiers pays clients de la France ont vu leurs importations en provenance de l’Hexagone augmenter en 2017 : l’Espagne (+12,2%), l’Italie (+18,9%), l’Allemagne (+15,3%), la Belgique (+3,9%) et les Pays-Bas (+31,5%). A noter que ces 5 pays absorbent près de 70% des exportations françaises d'articles balnéaires. En Europe Centrale, la Hongrie (+24,7%) et la Pologne (+14,6%) ont enregistré de belles progressions.
A noter que les exportations des 25 premiers pays clients de la France pour le balnéaire femme ont crû, à l'exception de la Suède (-20,1%). Les plus belles performances ont été enregistrées sur le marché israélien (+371,8%), croate (+202,6%), marocain (+152,2%) et roumain (+121,1%).
A l'instar de la corseterie, les exportations de balnéaire femme à destination de la Russie ont augmenté de +42,5%. Toutefois, selon Eurostat, la Russie n’aurait importé que pour 1,8 million d’euros d'articles balnéaire, soit 2,5 fois moins que la Pologne. L'écart pourrait s'expliquer par le fait que la majorité des transporteurs russes transitent par la Lituanie pour leurs démarches douanières ; La Lituanie prendrait donc, à son compte, les importations russes.
Le marché du maillot de bain masculin a fléchi de -2,6% en 2017 avec des ventes qui ont atteint 79,4 millions d'euros (+4,9% vs 2016). Le marché des maillots de bain est peu significatif car il ne représente moins d'1% du total de l'habillement masculin en volume et en valeur.
Parmi les articles les plus achetés, on retrouve les caleçons de bain en tissu amples, les boxers et les slips. Les slips de bain représentent près de la moitié des ventes car ce sont les seuls maillots autorisés en piscine. En termes de coloris, les couleurs vives et les imprimés ont la faveur des consommateurs. Le balnéaire est moins soumis au diktat de la sobriété que le reste de l'habillement masculin.


Les chiffres clés
1,97 milliard € la lingerie en France
239,4 millions € le maillot femme en France
542,8 millions € les sous-vêtements masculins en France
79,4 millions € le maillot de bain homme en France
371,5 millions € la lingerie exportée
133,7 millions € les maillots de bain femme exportésTotal marché France 2,8 millards €

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