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Le carnet d'Intima

Célébrité

Vibrante Emma de Caunes…

29 juin 2016

L’actrice, nouvelle égérie de Triumph pour leur campagne «Mère & fière», nous a accordé une interview en toute simplicité et sincérité. Elle parle sans tabou de son rapport au corps et à la séduction, et de son propre parcours d’acceptation d’une morphologie modifiée par la maternité.

L’actualité cinématographique d’Emma de Caunes, c’est une pièce de théâtre – «La Rivière» – où elle campait, jusqu’à fin mars 2016, un rôle de femme amoureuse et sensuelle, qui tranche avec son image d’éternelle adolescente. En digne descendante de Georges, puis Antoine de Caunes, elle s’amuse de cette image qui lui a longtemps collé à la peau et parle sans détours de son quotidien de femme, de sa vision de la lingerie et même de ses seins, qu’elle surnomme affectueusement Bobby et Bobette.

En tant qu'actrice, vous vous devez de séduire votre public... Qu'est-ce que la séduction pour vous? Par quoi passe t-elle?

Je viens, comme vous le savez, d'une famille qui ne se prend pas au sérieux et la séduction pour nous passe beaucoup par l'humour, l'autodérision. La séduction, ça n'est pas forcément être sûre de soi; c’est au contraire accepter ses fragilités, s'accepter telle que l'on est. En fait, c'est l'inverse de cette recherche de performance que prône la société à grand renfort de Photoshop. Être bien dans ses baskets, c'est une arme de séduction massive!

Comment construit-on sa personnalité de femme avec un père comme Antoine de Caunes, pour qui la dérision est une seconde nature?
Au-delà de mon père, les femmes dans ma famille ont des personnalités très fortes. Mes tantes, façonnées par Benoîte Groult (l’écrivaine féministe fut la femme de son grand-père Georges de Caunes, ndlr), sont de vraies personnalités drôles et sarcastiques, qui ont su parfaitement concilier vie professionnelle et vie privée avec une grande liberté de ton. Elles abordent tout type de sujet sans tabou. Très loin de l'image de femmes-objets, elles sont capables de dire les pires grossièretés sans être le moins du monde vulgaires. Elles m'ont prouvé que l'on peut être femme, drôle voire décalée et pour autant féminine et séduisante. C'est un message que je m'efforce de transmettre à mon tour à ma fille.

Comment décririez-vous aujourd'hui votre féminité ?
J'ai la sensation d'être devenue femme assez tardivement, car on m'a longtemps considéré comme une jeune femme. Du coup, j'ai moi-même accepté ma féminité assez récemment... De plus, le milieu du cinéma est très sexiste. Les femmes sont jugées sur leur apparence. C'est pourquoi les actrices de 35/40 ans connaissent souvent une période de creux: on ne leur propose plus que des rôles de potiche ou, au contraire, de faire-valoir de leur partenaire masculin... Finalement, j'ai échappé à cette pression en conservant longtemps des rôles de jeune femme! Mon personnage dans «Les châteaux de sable» fut mon premier rôle de femme.

Qu'est-ce qui vous a plu dans le projet de Triumph?
Cette idée que la séduction passe par une acceptation de soi bien avant de passer par le regard de l'homme. Une femme qui a appris à s'accepter et s'aimer telle qu'elle est devient séduisante précisément par cette assurance qu'elle dégage. Cette campagne, c'est aussi pour moi l'occasion d'une sorte de mise au point avec le public: je suis une femme, je m'accepte avec mes défauts et c'est cette assurance qui me rend séduisante.

Quelle image aviez-vous de la lingerie, et quelle image en avez-vous désormais?

En lingerie, je privilégie le confort avant tout, même si je fais correspondre mes dessous à mes besoins, en fonction de certaines activités ou occasions. Mais j'ai découvert qu'il y a un art de la lingerie, que j'ignorais. Je n'achetais ni la bonne taille ni les bons modèles! La publicité nous incite à désirer et acheter tel ou tel produit, mais il ne correspond pas forcément à notre morphologie. Or c'est ça le plus important!

Quels enseignements avez-vous tirés de cette expérience, en dehors de connaître votre taille précise?

Je sais désormais qu'il est primordial d'essayer sa lingerie! Parce que d'un modèle à l'autre, on peut choisir une taille ou un bonnet différent. Mais aussi parce qu'on se trompe facilement sur ce qui nous va. Je me souviens d'une parure en bleu clair qui ne me plaisait a priori pas et qui pourtant, une fois portée, était du meilleur effet avec ma peau halée. De même j’ai constaté que le gris perle était très chic en lingerie, alors que je ne jurais que par le noir.

Quelles sont vos formes de lingerie préférées ?
J'ai découvert le body, et j’en suis fan! Je pensais que c'était désagréable à porter et, non seulement ça ne l'est pas, mais c'est très joli sous une robe et ça tient chaud au ventre, un vrai atout pour la frileuse que je suis. De même, je n'aimais pas les culottes à taille haute, qui me faisaient penser à une gaine à la Bridget Jones... En fait, c'est seyant et très pratique pour gommer les petites imperfections du ventre que l'on garde notamment souvent après une grossesse.

Quels sont a contrario les formes dont vous ne voulez plus?

Je croyais les soutiens-gorge push-up indispensables pour obtenir un joli décolleté. J'ai découvert qu'ils ne sont en fait pas les mieux adaptés à ma forme de seins. Ce sont les modèles «shape-up» de Triumph, à l'effet plus naturel, qui mettent ma poitrine le mieux en valeur. Quant aux culottes, je n'étais – et ne suis toujours pas – fan de strings. J’aime mieux les shorty, et les traditionnelles culottes ont désormais des finitions qui les rendent invisibles sous les vêtements.

Avez-vous le souvenir d’un contre-effet en lingerie?

Oui, avec un porte-jarretelles. Je m’étais acheté un joli modèle pour un rendez-vous galant, cédant aux diktats d’une certaine idée de la séduction. En fait de séduction, j’ai passé la soirée à m’agiter sur mon siège, craignant qu’on ne voie mon porte-jarretelles ou qu’il ne se défasse. J’étais très mal à l’aise, et je pense que l’effet obtenu a été l’inverse de ce que j’espérais!

En conclusion, quel conseil séduction donneriez-vous aujourd’hui aux femmes?

Il faut s’aimer soi-même avant tout. Apprendre à se réapproprier un corps transformé par la maternité ou le temps. Je pense qu’une femme ne peut pas être désirable si elle n’assume pas ses complexes. Il faut arrêter de vivre au travers du regard d’autrui et croire que le désir vient de l’autre. Il vient avant tout de soi.

Triumph ouvre un nouveau chapitre sur le fitting

Avec «Mon idéal, Mères & fières», Triumph poursuit sa saga d’héroïnes au quotidien. Tout comme lors de ses précédentes campagnes Arty sensation, son objectif est d’aider toutes les femmes, quelque soit leur morphologie, à la fois à s’accepter comme elles sont et à trouver le modèle de lingerie qui leur convient le mieux, à tout moment de leur vie. Selon une étude que la marque a fait mener dans 6 pays, 67% des femmes «se disent plus confiantes et mieux dans leur peau lorsqu’elles ont un soutien-gorge adapté à leur poitrine». Cette fois-ci cependant, le discours s’enrichit d’une dimension sociale: la société demande aux femmes d’être des «extra mum», capables de gérer de concert vie familiale et professionnelle. Ce sont ces femmes actives, qui jonglent au quotidien avec leur emploi du temps, que Triumph met à l’honneur.

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