Le carnet d'Intima
Barcelone, capitale européenne du beachwear
17 juin 2025
Dans une dynamique d’internationalisation, Swimwear Barcelona mise dès 2025 sur la professionnalisation et l’enrichissement de son contenu.
À quatre mois de la quatrième édition du salon Swimwear Barcelona, prévue les 1er et 2 octobre prochains, Xavier Llamas, l’entrepreneur à l’origine de ce projet devenu la principale plateforme commerciale espagnole dédiée au textile et aux accessoires de mode balnéaire - affirme clairement son ambition : positionner Barcelone au cœur de l’univers européen du beachwear. Une stratégie fondée sur une montée en gamme du salon, un élargissement de son format et une ouverture accrue à l’international. Il nous en dit plus.
Quel bilan tirez-vous de l’évolution du salon ?
Le bilan est très positif. Lors de la dernière édition, nous avons enregistré une croissance tant en nombre d’exposants, 32 au total, représentant environ 60 marques, qu’en surface d’exposition. Nous avons aussi gagné en visibilité et en notoriété. La fréquentation a également progressé, avec plus de 300 visiteurs, tous des professionnels ayant un rôle décisionnaire en matière d’achats ou de design au sein de leurs marques.
Qu’est-ce qui fait l’attractivité principale du salon ?
Swimwear Barcelona est un salon désormais bien établi sur le marché espagnol, et en constante progression. Si vous n’êtes pas encore exposant, c’est une excellente porte d’entrée ; si vous l’êtes déjà, les avantages sont multiples. C’est une opportunité unique de rencontrer ses clients dans un cadre simple, économique et structuré. C’est d’ailleurs la raison d’être du salon. Gérer les rendez-vous clients tout au long de l’année est chronophage et complexe. Ce format permet d’optimiser ce temps et cette logistique. Et sur le plan financier, Swimwear Barcelona représente environ 10 % du budget nécessaire pour d’autres salons du secteur, ce qui, à nos yeux, constitue un atout concurrentiel majeur.
Pensez-vous ouvrir le salon à d’autres segments comme la lingerie ou l’athleisure ?
Nous pourrions envisager un élargissement, mais uniquement au sein de l’univers du beachwear. Lingerie et athleisure demanderaient un autre format, voire un autre nom, et surtout un autre calendrier commercial. Ces segments répondent à des logiques de saisonnalité et d’approvisionnement différentes.
Et qu’en est-il du prêt-à-porter ?
Mon objectif est de positionner Barcelone comme l’épicentre européen de l’industrie du beachwear. Si nous parvenons à consolider notre offre textile tout en développant un salon dédié aux collections de prêt-à-porter, alors oui, nous pourrons véritablement parler d’un hub européen du beachwear. Je pense que cela fonctionnerait, notamment grâce aux avantages concurrentiels que j’ai évoqués. La Catalogne concentre environ 80 % des fabricants de maillots de bain espagnols. Nous avons la mer, une ville attractive avec les services et les infrastructures nécessaires… Mais pour l’instant, nous avançons pas à pas.
Quels sont les marchés cibles dans le cadre de l’internationalisation ?
Principalement l’Europe, naturellement, pour des raisons de proximité et d’accessibilité. Nos priorités sont des pays comme la France, l’Italie, l’Allemagne, le Portugal, voire la Grèce… Ce sont, à mes yeux, les marchés les plus pertinents.
Quelles nouveautés préparez-vous pour la prochaine édition ?
Au-delà de l’augmentation du nombre d’exposants, nous travaillons à étoffer notre offre de contenus, notamment par le biais de conférences à visée très pratique, centrées sur les besoins des visiteurs professionnels. Une zone dédiée aux tendances sera également mise en place en partenariat avec une école de design de renom. Enfin, nous posons les bases d’une stratégie de communication tournée vers l’Europe afin de renforcer la visibilité, la notoriété et la réputation de Swimwear Barcelona à l’international.
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